L’intégrité a-t-elle un prix ?
La vantardise ostentatoire, l’insolence outrecuidante et la jactance rutilante
sont à la mode pour démontrer l’intégrité. Suffit-il de dire qu’on est intègre pour le devenir ? Et bien oui. Les faiseurs d’images modernes, grâce à l’art de la phrase assassine et les performances de l’embrouille syntaxique, peuvent affirmer sans jamais avoir à le démontrer. Nous sommes dans une télé réalité subjective et les jugements sont en direct.
L’intégrité a un sens précis. Qui s’en soucie. Oser questionner devient de la diffamation dans une société de droit, où la justice et la réparation sont inaccessibles pour la plupart d’entre nous !
La définition du Larousse est claire d’imprécision, mais indique quelques pistes. « Intégrité n.f. État d’une chose qui a toutes ses parties, qui n’a subi d’altération ».
Utilisé pour décrire la probité d’une personne honnête, l’intégrité serait-elle qu’un fourre tout, le simple objet d’une joute oratoire ?
L’intégrité du management et la gouvernance.
Les gestionnaires et les gouvernants n’ont pas d’obligation de Saine Gestion. Mise à part quelques irréductibles Adm.A isolés au Québec dans un océan d’indifférence, les décideurs gestionnaires et servants de l’État n’ont d’obligation que les directives de la loi, que les princes de l’arnaque et les cancrelats mafieux ont appris à transformer en gruyère.
L’intégrité d’un gestionnaire, celle que l’on veut démontrer ne peut être, partielle ou incomplète. On n’est pas un peu intègre ou à peu près intègre. C’est le prix à payer. Alors comment démontrer notre intégrité lorsque toute une profession de gestionnaires ne veut pas perdre un droit potentiel à la malversation tout en prêchant l’intégrité. Quel paradoxe !
Une solution peut être : L’approche matricielle du modèle de saine gestion. Pour les gestionnaires intègres rappelez vous qu’une chaîne n’est jamais plus solide que son maillon le plus faible.