Les monstres sont parmi nous!
Hier soir, les trottoirs grouillaient de petits monstres. Pourtant, ce n’est pas les monstruosités qui manquent en gestion. Vous êtes témoin d’atrocités de la gestion ? Vous vous interrogez sur certains cas nébuleux ? Où se trouve la ligne entre la bonne et la mauvaise gouvernance ? Racontez-nous des horreurs de la gestion.
Indiquez-nous les faits et les conséquences sur l’organisation et sa mission.
Nous attendons vos histoires de peur pour les analyser sur ce blogue, sur Twitter, Facebook ou Linked In.
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Je travaille pour une société gouvernementale et nous faisons affaires avec une grande agence de publicité à Montréal. Celle-ci nous convie régulièrement à des « 5 à 7 clients ». L’alcool et les bouchées nous sont offertes dans leurs locaux. Est-ce considéré comme un pot-de-vin ?
Ce n’est pas une bien grosse monstruosité. Bon, il faut mesurer le risque du conflit d’intérêts. Si vous ne vous sentez pas achetée (marque de courtoisie) et demeurez libre dans vos décisions face à ce client, l’aspect management n’est pas vraiment interpellé. Pour vous protéger, une politique interne pourrait clarifier ou encadrer les activités avant que cela ne dégénère en cirque et que vous preniez votre prochain verre dans les Antilles …..
Nous en profitons pour rappeler quelques définitions :
4.4.13 (Notion de cadeaux)
Définitions
«Cadeaux» : Un cadeau est ce qu’un donateur accorde ou cède à un récipiendaire sans contrepartie. Le terme «cadeau» comprend entre autres et sans s’y limiter : bien, objet, voyage, argent et espèces négociables, avantages et privilèges.
« Pot-de-vin » : Constitue un pot-de-vin un cadeau pour lequel le donateur s’attend à recevoir une contrepartie sous forme de faveur ou de contrat commercial, d’avantage monétaire ou de contrat (30-06-2005)
« Marque de courtoisie » : Constitue une marque de courtoisie, des repas et autres divertissements de valeurs négligeables et comparables aux us et coutumes d’un secteur économique similaire, dans la mesure où ils représentent une civilité, une marque d’hospitalité et qu’ils ne peuvent être attribués à une recherche d’un traitement préférentiel ou d’un avantage indu.
Un cadeau et une marque de courtoisie peuvent être remis à l’occasion de rencontres d’affaires pour le maintien de bonnes relations commerciales.
Pour être conforme au principe d’abnégation, l’acceptation d’un cadeau ou d’une marque de courtoisie doit satisfaire à tous les critères suivants :
a) le cadeau ou la marque de courtoisie font l’objet d’une divulgation à l’interne selon les politiques établies par l’entreprise ou l’organisation;
b) la divulgation publique du cadeau ou la marque de courtoisie n’embarrasseraient ni le donateur et son entreprise ni le récipiendaire;
c) le cadeau ou la marque de courtoisie sont modestes. Un cadeau ou la marque de courtoisie sont modestes s’ils n’ont pas de signification importante sur les opérations financières du donateur et sur le revenu personnel du récipiendaire;
d) le cadeau ou la marque de courtoisie ne sont pas octroyés à une personnalité politique, à des fonctionnaires gouvernementaux ou à du personnel militaire;
e) le cadeau ou la marque de courtoisie ne consistent pas en sommes d’argent ou autres valeurs négociables;
f) le cadeau ou la marque de courtoisie sont conformes aux lois en vigueur dans le pays du récipiendaire.
PAR AILLEURS POUR LA GOUVERNANCE :
4.4.13 (3.4) L’administrateur doit décider des conditions et restrictions qui s’imposent dans la gestion des intérêts potentiellement conflictuels qui lui sont dévoilés par les membres de son personnel, et les appliquer en temps utile. (28-04-1998; 05-05-2002)
4.4.13 (3.7) L’administrateur ne doit pas exercer quelque fonction que ce soit qui entre en conflit avec celles exercées pour l’organisation. (28-04-1998)