MACLEAN’S et L’ACTUALITÉ : La vérité a ses secrets que la vérité ne connaît pas !
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Le cynisme est une forme de Prozac pire que l’indifférence. Le cynisme décapant provoque l’immunité par le rire. L’horreur managériale a ses limites. Au lieu d’une dépression profonde, il est peut-être plus simple de s’abreuver à la fontaine du cynisme engourdissant !
L’article du MACLEAN’S aura le mérite de briser ce cynisme. C’est une tornade qui est venue décoiffer notre bonasse Bonhomme Carnaval. L’article de Jean-François Lisée (L’ACTUALITÉ) fait contrepoids et replace un peu le parfum de corruption et le combat des incorruptibles dans le contexte historique. Et le Bonhomme montre enfin ses dents ! À la sortie de l’article du MACLEAN’S, j’allais écrire « Comment faire la promotion des valeurs d’une Saine Gestion si, de toute façon, nous sommes complètement corrompus ? ». En fait, je reformulais ma question et allais demander « Pourquoi faire la promotion de la Saine Gestion si notre indignation n’atteint plus notre fierté ? ». Avec L’ACTUALITÉ, je reprends un peu confiance dans notre volonté de défendre notre intégrité.
Mais, Bonhomme Carnaval ne connaît pas Saine Gestion. Il devrait pourtant s’y intéresser. Que les principes fondamentaux de Saine Gestion, à savoir : Transparence, Continuité, Efficience, Équilibre, Équité et Abnégation, s’appliquent dans un contexte de mandataire envers son mandant. Bonhomme Carnaval devrait savoir qu’une mauvaise gestion, qu’une gestion laxiste et sans contrôle entraîne fatalement la corruption, d’abord subtile et ensuite, l’immunité s’installe en système.
Faire tomber les têtes de nos dirigeants politiques soulagera Bonhomme, mais ne nous donnera rien. D’autres semblables les remplaceront. Exigeons plutôt de nos gouvernants publics et privés qu’ils se soumettent aux règles éthiques de la Saine Gestion. Pas à des règles de gouvernance minimales, vagues et complaisantes mais à des règles inspirées du modèle de Saine Gestion, c’est-à-dire dans un cadre de Saine Gestion intégré.
Le mot intégrité fait référence à quelque chose de complet, c’est-à-dire à tous les principes de Saine Gestion représentés dans la matrice du modèle de Saine Gestion. Ils protégeront leur intégrité et les dérapages seront moins dramatiques. Ils gagneront le respect que l’on doit aux fonctions et rôles publics qui protègent notre démocratie, et au rôle de leader des dirigeants de sociétés privées.
Gomery, Bastarache, construction et balles de golf, la politique demeure une activité parfois distincte de la gestion publique. La politique a parfois ses raisons que la raison ne connaît pas elle-même ! Tout dépend de quel coté nous regardons dans la lunette.
Fragile démocratie !
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Mc Lean dit les choses durement et généralise généreusement. présentement en voyage dans le ROC, j’ai été un peu gêné de voir ce titre flamboyant qui n’a pas semblé troubler nos amis du Canada!
Mais dans un contexte de Saine gestion disons qu’il y vait peut-être des façons plus subtiles et efficientes de parler de certaines choses. ce qui a été mis en évidence fait partie de ce que nous les « croyants de la saine gestion » voyons malheureusement trop souvent. Le malheur est que le sensionnaliseme d’un tel article n’offre aucune avenue de solution et n’aura pour effet que des hauts cris de réprobations (‘ Charest!!) et d’hypocrisie. Les Québecois ne sont pas plus corrompus que les autres, ils sont simplement peut-être moins subtils…….et hypocrites!!
